Accueil | Femmes du Sénégal | MARIAME DIA, FILLE D..
MARIAME DIA, FILLE DE L’ANCIEN BASKETTEUR ADIDAS, PARTICIPE AUX BEAUX JOURS DE LA ROCHE-SUR-YON
Ibrahima dia envoyé spécial
mardi 7 juin, 2022 - 9:45

Lors de la visite de la délégation de la mairie de Tambacounda à La Roche-sur-Yon, au mois de mars dernier, elle a eu cette surprise de découvrir Mariame Dia, basketteuse, qui travaille aujourd’hui pour le compte de cette commune de la Vendée (Ouest France). Mariame est la fille du célèbre basketteur sénégalais qui avait fait les beaux jours de l’équipe nationale de basket du Sénégal des années 80, plusieurs fois championne d’Afrique : Oumar Dia dit Adidas II qui savoure aujourd’hui une paisible retraite quelque part à Colobane (à ne pas confondre avec Adidas I (Abdourahmane Ndiaye, ancien entraineur de l’équipe nationale de basket). Elle nous a révélé qu’elle est arrivée en France à l’âge de deux ans. Elle a suivi son père basketteur professionnel dans différentes villes de France. Au sommet de son art, elle a participé au championnat du monde de basket à Sau-Paulo, au Brésil, en 2006. Nous avons rencontré Mariame, qui nous raconte son parcours dans le basket en France, ses activités professionnelles, ses relations avec son pays d’origine, son souhait de venir à Tambacounda…

 

Parlez-nous un peu du parcours de votre père en France et celle de sa fille qui est devenue aussi basketteuse.

Mon père Oumar Dia, alias Adidas II, est arrivé en France où il a commencé  à jouer à Muret. Après, il a joué à Avignon, Montpellier et Dijon. Il a effectué la fin de carrière  à Perpignan. Il a été aussi plusieurs fois champion d’Afrique avec l’équipe nationale de basket du Sénégal. Moi, je suis arrivé en France à l’âge de deux ans au moment où mon père faisait du basket pro, après j’ai fait des aller et retour, j’ai commencé à Montpellier, puis j’ai joué successivement Dijon, Perpignan, Calais, Dunkerque, Pau, puis La Roche-sur-Yon.

Je suis arrivée  à la Roche-sur-Yon en 2014 où j’ai joué en tant que professionnelle. Après cinq années passées à la RDBC (Roche Vendée Basket Club), j’ai tiré ma révérence, j’ai arrêté le basket professionnel, je continue quand même  à l’Hébergement (nom d’une ville), dans un club qui s’appelle le Smash où je continue à pratiquer le basket en national 3. Parallèlement au sport, je travaille pour la ville de la Roche-sur-Yon, au service des Relations Internationales.

C’est dans les années 80 que mon père a joué avec Montpellier où il est monté au au plus haut niveau, puis c’est Dijon à JDA (ancien club pro), où il est monté aussi avec son équipe au plus haut niveau.  Il a décroché au milieu des années 90 pour ensuite se faire plaisir au niveau amateur. Il est retourné finalement au Sénégal pour vivre sa retraite, à Dakar.

La délégation de Tambacounda a eu ce plaisir d’assister à un match de votre équipe pendant cette mission ? Vous continuez à jouer au basket et vous travaillez aussi pour la ville de La Roche…

En fait, j’arrive à concilier les deux ; quand j’étais professionnelle, je faisais du basket de haut niveau, je travaillais la journée et en soirée, je faisais du sport. Là maintenant je ne m’entraine que deux fois dans la semaine. Cela me permet d’être moins pris par le sport et de travailler au sein du service des relations internationales de la ville.

Comment se présente votre travail au sein de la ville, vos fonctions ?

Pour ceux qui ne savent pas, nous sommes partenaire avec treize pays dans le monde, dans les quatre continents.  Moi, j’ai en charge les projets de coopération décentralisée avec Hélène Crépeau, la responsable du service.  Il s’agit mettre en lien les partenaires, trouver des points communs, avancer ensemble et mener des activités de développement dans les communes.

Comment appréciez-vous cette mission de Tambacoundois dans le cadre de cette coopération qui date de 1998.

C’était une très bonne surprise, quand je suis arrivée à la Roche-sur-Yon et que j’ai vu qu’il y avait un partenariat  avec Tambacounda, cela m’a fait une belle surprise. C’est joyeux de vous voir ici cette année. Il y a longtemps que je travaille au service des relations internationales, cela fera du bien de se rendre à Tambacounda pour commencer les beaux projets sur la jeunesse et la culture.

Il vous arrive de vous rendre au Sénégal ?

Oui, j’y suis allée en décembre dernier, j’y vais chaque été, mon père est au Sénégal et ma mère est ici à la Roche-sur-Yon.

Quelles sont les perspectives, les attentes dans le cadre de cette coopération entre les communes de Tambacounda et de la Roche-sur-Yon ?

Concernant la jeunesse, il s’agit d’aider les jeunes qui ont besoin d’une réinsertion, trouver un équilibre, une collaboration entre les jeunes de LRSY et les jeunes de Tambacounda. Je trouve cela superbe, il faut s’enrichir des autres, cela fait plaisir et passion de travailler sur des projets comme ça, le sport aussi est là-dans. Il s’agit de s’entraider, d’avancer et je trouve ces projets hyper intéressants. Ce sera ainsi un grand plaisir de se rendre encore au Sénégal dans ce cadre-là.

 

">
Les opinions exprimées dans les commentaires sont celles des propriétaires et non l'opinion de weli.info
Total: 0

laissez un commentaire


Parmi les conditions de publication: ne pas offenser l'écrivain, les gens, les choses sacrées, ou attaquer les religions ou le divin, et s'abstenir de toute incitation et insultes racistes.
">