Depuis cinq ans, l’Afrique de l’Ouest croyait en avoir fini avec ce terrible Fléau qu’est le virus Ebola, qui a fait des ravages parmi les populations. Le retour de la fièvre hémorragique inquiète dans un contexte de pandémie et du retour de la fièvre jaune dans certaine localité.
Le 07 février dernier, le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC) avait annoncé qu’un nouveau cas d’Ebola avait été détecté à Butembo, une ville de la province du Nord-Kivu, où une précédente épidémie avait pris fin en juin 2020.
La branche de Butembo de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) avait alors confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente présentant des symptômes similaires à ceux d’Ebola et qui s’était rendue dans un centre de santé local pour se faire soigner. La femme était l’épouse d’un survivant du virus Ebola. Elle est décédée depuis.
Une semaine plus tard, le 14, la Guinée a annoncé être à nouveau « en situation d’épidémie » Ebola, après la confirmation de l’apparition dans le sud-est du pays de sept cas, dont trois mortels. Il s’agit des premiers décès dus à la maladie depuis 2016 en Guinée.
L’OMS va déployer « rapidement » des moyens, dont des doses de vaccins, pour aider la Guinée.
Partie du sud de la Guinée en décembre 2013, l’épidémie la plus violente de l’histoire s’est propagée aux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest.
Elle a coûté la vie à plus de 11 300 personnes sur près de 29 000 cas enregistrés, selon l’OMS qui a déclaré l’épidémie terminée en mars 2016. Les victimes étaient concentrées à plus de 99 % au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.