Le ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop a adressé ses félicitations à Germaine Acogny, lauréate 2021 du « Lion d’or de la danse » de la Biennale de Venise en Italie, saluant sa « noble et infatigable mission de formation et d’encadrement au profit de la jeune génération » de chorégraphes sénégalais et africains.
« C’est avec une grande fierté que j’ai appris votre brillante distinction par la Biennale de Venise qui vous a décerné +le Lion d’or de danse 2021+ », écrit-il dans un message à la fondatrice de l’Ecole des Sables de Toubab Dialaw, à cinquante kilomètres de Dakar. « Je tiens à vous féliciter chaleureusement au nom du chef de l’Etat », Macky Sall, « d’avoir porté la culture sénégalaise sur les plus hautes marches du monde », ajoute le ministre de la Culture et de la Communication.
Il considère cette récompense comme « le couronnement logique d’un riche et brillant parcours de Mudra Afrique », l’école de danse fondée par le poète-président Léopold Sédar Senghor et le chorégraphe français Maurice Béjart, à l’Ecole des Sables, en passant par la compagnie « Jant Bi ». Un parcours jugé exemplaire par beaucoup dans le milieu culturel et qui a valu à la chorégraphe de nombreux prix et récompenses à travers le monde.
« La République vous exprime toute sa reconnaissance et vous encourage dans votre noble et infatigable mission de formation et d’encadrement au profit de la jeune génération de danseurs et chorégraphes du Sénégal, de l’Afrique et du monde », a souligné Abdoulaye Diop. La chorégraphe, aujourd’hui âgée de 76 ans, va recevoir sa distinction le 23 juillet prochain, lors du 15e Festival international de danse contemporaine de la Biennale de Venise (23 juillet-1er août).Germaine Acogny présentera à cette occasion « la première italienne de sa plus récente pièce solo Somewhere at the beginning, un voyage touchant à des thèmes sensibles dans lequel son histoire personnelle s’entrelace avec des événements collectifs ».
Les responsables du Festival estiment que « Germaine Acogny croit en la capacité de la danse à changer la vie des gens ». La fondatrice de « l’Ecole des Sables », un centre international de danses africaines traditionnelles et contemporaines inauguré en juin 2004 à Toubab Dialaw, à une cinquantaine de kilomètres de Dakar a reçu en 2019 le « Prix d’excellence des arts et des lettres » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Germaine Acogny a dirigé Mudra Afrique de 1977 à 1982, avant de séjourner en Europe à Bruxelles (Belgique), où elle dispense des stages de danse africaine. Elle retourne au Sénégal en 1995, pour y créer le Centre international de danse traditionnelle et contemporaine d’Afrique, puis, en 1998, l’Ecole des Sables à Toubab Dialaw.
APS