La déclaration du président de la République Macky Sall, après avoir reçu son vaccin contre la Covid-19, à créer une polémique sans précédent .En effet les jeunes, sans complexe ont répondu au président de la république via les réseaux sociaux.
Des tas de commentaire les unes plus irrespectueux que les autres. Les jeunes se sont vraiment défoulés à cause des propos de son excellence. «Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, le président du Conseil économique, social et environnemental, Idrissa Seck, tout le gouvernement de la République se sont vaccinés. Donc, nous devons donner l’exemple et nous l’avons fait. Il faut que les autres suivent. Ce serait dommage qu’on ne prenne pas les vaccins. Si on ne les prend pas, moi, je vais les donner à d’autres pays africains qui en ont besoin, tout simplement», a-t-il laissé entendre tout bonnement.
Avant d’arguer : «Mais j’espère qu’on ne va pas en arriver là.» A signaler que 10 % de «notre lot de 200 000 doses de Sinopharm a été remis à la Gambie et à la Guinée Bissau».
Il a ainsi ouvertement « menacé » les sénégalais hier après s’être vacciner. Une menace que les jeunes ne prennent pas au sérieux d’après des statuts sur watchap et certains commentaires sur Facebook et twitter. Quelques exemples de commentaires, « Faites donc, sa majesté, donne les vaccins aux guinées », « buvez le tant que vous y êtes », « Président apprenez a communiqué nous ne sommes pas des moutons », « il ne nous respect pas, un président ne parle pas comme cela a son peuple, j’ai l’impression qu’il nous déteste »
Par ailleurs, le chef de l’Etat a dit tout son optimisme quant à la victoire sur la pandémie : «Je viens de me vacciner contre la Covid-19. L’espoir est permis pour tous. Je lance un appel à toute la population pour faire de même.» Et de soutenir : «Ensemble, nous combattons, depuis le début de la crise, un ennemi qui menace notre santé et nos vies, qui nous a ravi des êtres chers. Aujourd’hui que nous avons l’arme nécessaire pour réduire la propagation de notre ennemi, voire l’éliminer, nous ne devons pas rater l’occasion.»