Désolation et tristesse nous animent en ce moment au Sénégal. Ces séries de manifestations horribles risquent de faire tomber le pays dans le chao.

Notre spéciale journée de la femme pourrait se transformer en spéciale journée de la flamme.

Ça serait dommage que l’armée abime la belle image qu’elle a gagnée auprès des sénégalais et perde la place qu’elle a dans leur cœur.

Ça serait un désastre que cette classe politique honnie amène les militaires à tirer sur la jeunesse sénégalaise

Si un tel malheur arrivait, quelque chose serait définitivement mort : la senegalité ! Ce lien de sincère fraternité qui nous unit.

L’armée peut venir avec toutes ses armes mais rien n’y changera : la jeunesse est convaincue que ses droits et sa dignité se gagnent dans la rue.

Si  les soldats tirent en  pensant  que c’est cela leur devoir.

Le Sénégal se souviendra. Ça sera un bain de sang mais les jeunes ne reculeront pas.

Beaucoup d’entre eux pensent « plutôt mourir que de vivre comme un chien dans son propre pays ».

La jeunesse ne supporte plus le mépris et l’arrogance de la mafia politicienne qui s’est partagé le pays.

Si aujourd’hui  Sonko ne rentre pas chez lui, avant la fin de la journée, le pays risque de brûler et de saigner.

Les marabouts risquent de ne pas être entendus : pour beaucoup, ils sont les premiers acteurs de la corruption et du népotisme.

Nous espérons, nous prions pour que cela n’arrive pas ; nous prions pour que cette  violation cesse, nous prions en ce spéciale 8 mars pour que le Sénégal retrouve sa paix.