L’absence de l’actrice principale de la troisième saison de maitresse d’un homme marié suscite d’énorme polémique au sein de la maison de production Marodi. En effet après la diffusion de l’épisode 1 de la série «Maîtresse d’un homme marié» qui a suscité de nombreuses questions sur son absence, Halima Gadji décide enfin de s’expliquer.
Dans une publication faite sur Instagram, elle écrit : «Si je ne vis pas de mon art, autant arrêter. Être une star et avoir des problèmes à payer mon loyer ou mes factures, ça sert à quoi ?»
Elle ajoute : «À la base, je suis une artiste. J’ai choisi de faire ce métier par amour, par passion, mais aussi pour gagner bien ma vie.»
Pour terminer, Halima Gadji estime qu’elle est une artiste qui fait bien son travail et mérite d’être respectée.
Sa sortie a fait réagir la boite de production Marodi Tv. Pape Oumar Diop (Pod), le directeur artistique a lâché une réponse pour l’actrice vedette de cette serie dans sa story sur Instagram : « Kou fatté lila fal lilay folli day yomb » (si tu oublies ce qui a contribué à ton ascension, ta chute sera rapide).
D’autres reactions d’acteurs se sont fait aussi entendre. Des acteurs de marodi s’associent à la cause de Halima Gadji. Souleymane Seye Ndiaye plus connu sous le nom de « James » dans la série Golden monte au créneau. Sur Instagram, il a reproduit le hashtag initié par Halima #jevisdemonart et un autre pour répondre directement à POD #Yallahmoyfalédifolé (Seul Dieu peut décider du sort des gens).Myriam Ndior est elle aussi montée au créneau. Actrice dans les séries «Idoles», «Virginie» et «Belle-Mère», elle admet que «les séries ne nourrissent pas les acteurs. Ceux qui s’en sortent sont soit des fonctionnaires, soit ne supportent aucune charge familiale». Myriam Ndior ajoute : «Nous aimons, voire adorons notre métier. Sur un plateau, tu vis une autre personnalité. Quand tu réussis à habiter un rôle, c’est un tel bonheur. Et c’est la raison pour laquelle nous acceptons, quand on nous dit : ‘’Diap si rek’’ (comprenez-nous et aidez-nous).»
Myriam Ndior révèle également que «contrairement à ce que certains pensent, les acteurs ne sont pas forcément intéressés par les interviews et autres sorties dans les médias. «Vivre d’art et d’eau fraîche doit cesser», tonne-t-elle.
Néanmoins, elle reconnait qu’«un tournage est onéreux, que les producteurs ont beaucoup de charges. Il est vrai aussi que certains deviennent des larbins des maisons de production, rien que pour avoir un rôle, un job, et souvent à cause de la pauvreté».