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Situation carcérale des mineurs à Tambacounda: 21 mineurs croupissent en prison.
junior ba
mercredi 9 juin, 2021 - 9:08

« Nul n’est sensé ignorer la loi », et bien cette thèse est valable aussi bien chez les adultes que les adolescents. A Tambacounda, la situation carcérale des mineurs en est la preuve vivante. En effet, 21 mineurs croupissent en prison: certains déjà jugés et condamnés, d’autres attendent leur sort; une situation alarmante d’après M. Dan Boubou Cissokho éducateur spécialisé et coordonnateur régional de L’AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) qui s’est confié à la rédaction de WELI INFO.

L’action éducative en milieu ouvert, une structure qui dépend de la direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (DSVS) qui en elle-même est attachée à l’étoile du ministère de la justice semble bien jouer son rôle en ce qui concerne la protection des mineurs incarcérés. En effet la barre des détenus mineurs à Tambacounda a atteint le nombre 21, une situation alarmante d’après M. Dan Boubou Cissokho qui souligne les conditions à revoir ainsi que les méthodes de jugements non favorables aux inculpés.

Ces mineurs incarcérés sont regroupés en des catégories de crimes diverses: vol, viol, coups et blessures volontaires, meurtres…

Leurs conditions préoccupent le coordonnateur de l’AEMO qui dénonce certaines discriminations: 《 ces 21 mineurs qui croupissent en prison auront tout notre soutien, seulement, je me désole de leur condition car certains n’ont pas encore bénéficié d’un jugement digne de nom 》, nous précise-t-il.

Pour mieux prendre en considération leur préoccupation, deux bureaux sont mis à leur disposition dont un en liaison avec le tribunal de grande instance de Tambacounda.

A côté de ces jeunes prisonniers, Dan Boubou Cissokho dénonce aussi l’ascension fulgurante des viols de mineurs entre 09 et 16 ans causés en partie par des adultes de plus de 40 ans. Une sanction pénale lourde n’a pas été senti chez les auteurs, c’est entre autres les raisons de sa multiplication ces derniers temps où 12 jeunes filles en ont été victimes. Pour pallier à ce phénomène, le coordonnateur de l’AEMO interpelle: 《 je fais un appel solennel aux parents d’élèves, aux éducateurs et aux acteurs protecteurs des adolescents de bien s’unir pour porter haut ce combat 》

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