Le village de Diendé, dans la commune de Maka Colibantang, a tenu, dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 mai, sa cérémonie de ziarra annuel.

Depuis 1960, la famille Diaby ne cesse d’investir dans l’éducation et le bien-être de l’enfant. Le souci qu’il porte à son égard est tellement grand qu’il lui a valu de faire naître une tradition et de la perpétuer chaque année ; une cérémonie de ziarra annuel à l’occasion de laquelle plusieurs personnes s’y réunissent.

Elle réunit les gens autour du Coran et de son contenu, de la promotion de l’enfance et de l’éducation de l’enfant.

Actuellement, 300 enfants y sont sous la charge seule du guide religieux, Elhadji Maodo Diaby, sans appui et approche étatiques.

Un fardeau auquel son porte-parole, qui estime que l’Etat et ses démembrements devraient penser à ces enfants constituant l’avenir de demain, n’a pu se retenir de rappeler. Il lui adresse une demande de prise en compte d’autant plus qu’ils devraient jouir des mêmes droits et devoirs que les autres enfants.

Une occasion de ce genre est surtout un moyen de revenir sur les revendications du village de Diendé qui lance un besoin d’appui et d’aides en réclament, entre autres, une construction de route Koussanar-Diendé qui est d’accès difficile et très pénible à la saison des pluies ;  une électrification pour remplacer les recours à un seul groupe électrogène qui alimente tout le village et dont les frais en essence sont très élevés et un poste de santé pour répondre aux besoins sanitaires de ses 3.000 et quelques habitants.