L’ONG américaine d’appui au développement Catholic Relief Services (CRS) a mis jeudi de petits ruminants et de la volaille à 500 ménages vulnérables de la région de Tambacounda, en vue de contribuer à l’amélioration de leurs revenus et de leur alimentation.

« Nous avons enrôlé 500 ménages dont 350 ont bénéficié de chèvres et 150 de volaille pour leur permettre de développer l’élevage à domicile pour avoir un effectif plus important en vue d’une commercialisation », a expliqué Séga Danfakha, coordonnateur régional du bureau de l’ONG CRS.

L’appui apporté par l’ONG américaine à ces ménages s’inscrit dans le cadre d’un projet multifactoriel de placement d’actifs productifs pour lutter contre la malnutrition et l’anémie dans la région de Tambacounda.

Dans ce cadre, CRS intervient dans les communes Dialacoto, Missirah, Sinthiou Malem et Koussanar, à travers des activités telles que l’élevage, le maraîchage et l’introduction de produits riches en fer dans les repas.

Une équipe de CRS a effectué une tournée de quatre jours pour aller à la rencontre des populations bénéficiaires de cet appui suite aux résultats jugés satisfaisants de la première phase, selon Séga Danfakha.

« Nous avons travaillé avec l’université Cheikh Anta Diop qui a fait des recherches permettant de dire que Lucky Iron Fish », le complément alimentaire servi aux bénéficiaires, « a cette aptitude de corriger l’anémie chez la femme enceinte », a-t-il ajouté.

Il indique que le projet ainsi déroule ambitionne d’approfondir la recherche sur l’utilité de ce complément alimentaire, dans le but d’enrôler d’autres bénéficiaires sur les activités de développement telles que l’élevage et le maraichage.

Selon le responsable du volet agriculture et élevage du CRS, Mor Pène, ce projet a enrôlé 2.500 ménages supplémentaires par rapport à la première phase qui avait ciblé 4 000 ménages répartis à travers différents paquets de services.

En ce qui concerne le paquet élevage, la cible est de 500 ménages et ils recevront tous des petits ruminants composés de femelles. D’autres bénéficiaires recevront deux poules et un coq pour accroitre la reproduction. »Un bon élevage qui permettra la production de lait et de viande, deux aliments importants dans la nutrition. Mieux, au bout de quelques années, le bénéficiaire aura un troupeau. Il peut vendre certains et en consommer d’autres pour enrichir son alimentation avec de la bonne viande », a déclaré M. Pène.

Des autorités administratives, des maires de communes et représentants de partenaires ont tour à tout invité les bénéficiaires à une gestion rationnelle de ce bétail pour atteindre les résultats escomptés