Le lancement de la première série tambacoundoise intitulée “Reuthiou” produite par Weli production, un démembrement de la maison de presse Weli media, a eu lieu au   centre culturel régional ce vendredi 10 juin 2022 sous la présence du Gouverneur de la région Oumar Mamadou BALDE, d’autres autorités et de toutes les parties prenantes.

Lors de la cérémonie, acteurs, techniciens et invités ont visualisé ensemble quelques tranches d’épisodes de la série. “Reuthiou” ou Regret en français, raconte l’histoire de trois femmes menant des modes de vie différents qui finissent par regretter leur choix conjugal.

C’est par des allocutions, sous  l’animation du chef de département de la télévision de Weli media, Seydi Junior BA, que la solennité a été ouverte.

S’exprimant à cet effet, le Président Directeur Général de Weli media, Mamadou Boye DIALLO a salué les efforts fournis dans la réalisation de cette série et remercié toutes les personnes présentes à cette illustre cérémonie.

Dans son discours, le chef de l’exécutif régional, Oumar Mamadou BALDE, a magnifié l’initiative ; pour lui, cette première à Tambacounda participera à son élan de développement. « La grandeur d’une personne, c’est d’être fier de ce qu’elle a », renchérit-il, il a conseillé à la jeunesse de travailler et de se contenter de ce qu’elle a pour ne pas être des clients récurrents des banques.

De son côté, Dialika, une des actrices principales de la série “Maîtresse d’un homme marié”, n’est pas restée indifférente à l’émerveillement et à l’acclamation de ce chef-d’œuvre de la prestigieuse maison de presse Weli media. Regard expressif autour de la foule dont elle s’est réjouie, Dialika porte un souci attirant sur les études. Empruntant la logique du Gouverneur de la région, elle a fermement insisté à ce que la jeunesse ne délaisse pas les études. Nombreux des problèmes que l’on rencontre aujourd’hui dans le monde du cinéma sont dus à un problème d’instruction. Elle lui conseille de s’instruire et de ne pas aussi se limiter à un seul métier, c’est dangereux de le faire. « Les études et le cinéma peuvent bien être alliés. C’est difficile, mais s’en sortira, toute personne croyant pourvoir le faire », explique-t-elle.

D’ailleurs, c’est dans ce sillage que Matar DIOUF, producteur et acteur, invité, a fait part d’une formation sur le cinéma qui sera organisée en septembre prochain à Dakar. Elle ne concernera que les filles actrices et chaque région en présentera une pour l’y représenter. Il a sollicité les autorités de la région à soutenir et à accompagner les femmes dans cette formation. Le conseil qu’il donne aux jeunes acteurs c’est d’être humbles une fois que la série aura atteint le succès.

Rokhaya NIANG actrice principale du théâtre “Madame brouette”, honorée et flattée par cette invitation, a remercié chaleureusement la maison de presse.

Ayant accusé d’un peu de retard dû à la circulation de la coupe d’Afrique dans les artères de la région, la projection de la série a été faite vers 21h. C’est par des applaudissements intenses, des sourires merveilleux dessinés sur les visages et des larmes de joie qu’elle a été accompagnée ; une chanson de réussite se faisait fredonner à l’unanimité. A l’ombre de cette surprise, les acteurs de la série en compagnie des techniciens de la réalisation s’apprêtaient à monter sur scène.

C’est la brave, rigoureuse et déterminée Fatou Diakhaté FADIGA, Directrice Technique de Weli media, qui prendra la relève pour dérouler le reste du programme. Scénariste, elle n’a ménagé aucun effort dans la description de la série pour revenir dans le survol de son histoire devant toutes les personnes venues assister à sa présentation. Eu égard à cela, elle a, par la suite, procédé à une présentation des acteurs et des techniciens.

Acclamés par l’auguste assemblée, des cris de fierté et des prises de photos ont immortalisé le moment. Et c’était le pas vers la grande séance de shooting pour marquer la fin de cette belle et profitable rencontre.

Un petit pas dans la cinématographie, mais un grand pas dans la conquête et l’aventure cinématographique. La région de Tambacounda, par le biais de la maison de presse Weli media, vient de franchir une étape importante dans l’écriture de son histoire.