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Des hackers étrangers visent des proches de Biden et Trump, dit Microsoft
WASHINGTON/MOSCOU (Reuters)
vendredi 11 septembre, 2020 - 18:40

Microsoft a annoncé vendredi que des pirates informatiques liés à la Russie, la Chine et l’Iran tentaient d’espionner des personnes dans les entourages de Donald Trump et de Joe Biden, les deux candidats à l’élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis.Microsoft a annoncé vendredi que des pirates informatiques liés à la Russie, la Chine et l’Iran tentaient d’espionner des personnes dans les entourages de Donald Trump et de Joe Biden, les deux candidats à l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. /Photo d’archives/REUTERS/Steve Marcus

L’agence Reuters, citant trois sources proches du dossier, avait révélé jeudi qu’un cabinet de conseil travaillant pour la campagne du candidat démocrate Joe Biden, SKDKnickerbocker, avait été la cible de pirates informatiques sans doute soutenus par la Russie.

Selon Tom Burt, vice-président de Microsoft, un groupe lié au renseignement russe, Fancy Bear, soupçonné d’avoir piraté en 2016 la messagerie de la candidate démocrate de l’époque, Hillary Clinton, tente depuis l’an dernier de pénétrer les comptes de consultants politiques au service des républicains et des démocrates, ainsi que des ONG et des groupes de réflexion.

Des pirates chinois s’en sont également pris aux personnes “en liens étroits avec les campagnes présidentielles américaines et les candidats”, dont un partisan de Joe Biden, dont le nom n’a pas été précisé, et “au moins une personnalité de premier plan auparavant liée à l’administration Trump”, a ajouté Tom Burt.

Le vice-président de Microsoft a aussi dit que des pirates iraniens avaient tenté de se connecter à des comptes appartenant à des responsables de l’administration Trump et à des membres du personnel de campagne du président américain.

Les équipes de campagnes de Joe Biden et Donald Trump ont dit être conscientes des risques de cyberattaque et que ces informations n’avaient rien de surprenant.

Vendredi, lors d’une conférence de presse commune à Moscou, la Russie et la Chine ont rejeté les accusations de piratage portées à leur encontre.

Le numéro un de la diplomatie chinoise, Wang Yi, aux côtés du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a déclaré que la Chine ne s’était jamais mêlée des affaires américaines.

Sergueï Lavrov a dit pour sa part que ces accusations étaient “sans fondement”.

“La Russie n’a pas interféré, ne s’immisce pas et n’a pas l’intention de le faire dans les affaires intérieures ou les processus électoraux de quelque pays que ce soit”, a renchéri le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le porte-parole de l’ambassade de Russie, Nikolaï Lakhonine, avait déclaré auparavant que Washington parlait depuis des années d’une “ingérence” dans l’élection américaine sans en apporter, dit-il, des “preuves factuelles”.

Alireza Miryousefi, porte-parole de la mission iranienne de l’Onu à New York, a jugé pour sa part “absurde” l’idée même que Téhéran se livrerait au piratage.

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