En Tanzanie, 29 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce 28 octobre. Le pays organise des élections présidentielles, législatives et locales. Le scrutin se déroule dans un contexte tendu après des violences mardi à Zanzibar, territoire semi-autonome qui a voté un jour en avance. L’opportunité accuse la police d’avoir tué une dizaine de personnes qui protestaient contre des tentatives de fraudes. Les forces de l’ordre ont démenti avoir abattu qui que ce soit.

Ils sont quinze candidats qui se disputent la présidence dont le chef de l’état sortant, JOHN Magufuli, 60 ans, qui brigue un second mandat de cinq ans. Cet ancien chimiste et professeur a voté ce 28 octobre au matin à Dodoma, la capitale politique.  » Maintenir la paix est une priorité  » a-t-il déclaré, en encourageant les tanzaniens à se rendre aux urnes.

Face à lui, se trouvent quatorze candidats dont le principal opposant Tundu Lissu,du parti chadema.

L’opposition accuse déjà le pouvoir de tentatives de fraudes, d’une élection aux airs de farce. Depuis des semaines, elle affirme être victime d’intimidation et de répression. Plusieurs opposant ont été arrêtés depuis dimanche 25 octobre. Ce matin encore, Freeman Mbowe, président de chadema a affirmé que cette nuit  » des gangsters et protégés par la police » avaient envahi son hôtel et kidnappé deux gardes du corps. » Ma vie est en danger »  a déclaré l’opposant