Native de la région de Tambacounda, Oumou Khairy Sy est une fierté de toute une génération. Cette « halpoular » au teint noir a toujours était la meilleure de sa génération.
De l’école primaire Kandioura Noba en passant par le collège Thierno Souleymane Agne, au Lycée Mame Cheikh Mbaye, Oumou était toujours première de sa classe.
On raconte qu’en série S1 à l’époque, elles étaient trois filles , des zeynas guerrières du temps moderne qui avaient toutes obtenues la mention au bac . Ainsi , sa claire voyance dans ces idées, sa sensibilité à la cause des femmes fait d’elle une féministe sans égale. ‘lauréate du FAWE (Forum of African Woman Educationalists en 2005, elle a été aussi sollicitée par l’ONG pour parrainer l’élevé Ngone Diaba Diouf élevé du collège Thierno Souleymane Agne qui avait a l’époque enregistrée de bons résultats tout au long de son cycle secondaire. cette dame au grand cœur, qui se souci du devenir de son ancien collège était aussi une des pionniers du club EVF (Education a la Vie Familiale .Notre supère woman originaire de la région qui a une température de 45 degrés ce retrouve aujourd’hui au canada a moins de 5 degrés , en outre elle réalise des merveilles dans son domaine, comme elle sait si bien le faire .
Diplômée de l’école polytechnique de Thiès en 2007, Oumoul comme l’appelé affectueusement ces amis est alors embauchés à titre de superviseure des travaux de construction par la société immobilière de la presqu’ile de Dakar.
Deux années plus tard, elle obtient un poste à la société pétrolière française Total ou elle agit comme chargée de projets de construction et de réhabilitation des réseaux d’hydrocarbures durant trois ans. Mais elle avait en tête de poursuivre ces études au Québec, d’autant plus que ses cours antérieures pouvaient être créditées.
« Je n’étais pas certaines de m’installer définitivement, nous nous sommes dit mon époux et moi (ingénieur aussi) si nous parvenons à nous insérer professionnellement et que le cadre de vie convient à nos attentes, nous pourrions rester. Finalement, nous voilà devenus de fiers québécois »
Aussitôt arrivée, aussitôt aux études .Une semaine après son arrivée au Québec madame SY entreprend son baccalauréat en génie civil à l’école polytechnique de Montréal et elle obtient son diplôme en 2017. Certifiée en gestion des actifs par l’IPWEA NAMS Canada (institut of public works engineering Australasia) en 2019, elle est actuellement inscrite au programme de maitrise en gestion des infrastructures urbaines à l’école de technologie supérieure «(ETS) et prévoit terminer en 2022.
En février 2017, elle est embauchée par le centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIUS) ou elle travaille en équipe dans le cadre du programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipale (PRADIM) pour dresser le portrait de l’état des actifs ponctuels et linéaires du Québec : « nous devions notamment évaluer l’état des réseaux d’eau et de voirie , modéliser la dégradation de ces actifs dans le temps et prévoir les investissements nécessaires pour assurer la pérennité des réseaux et garantir les niveaux de services offerts aux citoyens »
Durant ses études, elle avait effectué un stage à la ville de Montréal où elle avait été impliquée dans la gestion des actifs et par ailleurs gardé un contact avec la ville et en Octobre 2017, elle y décroche un emploi comme ingénieure junior au service de l’eau ou elle est responsable du programme d’excellence en eau potable volet distribution et du bilan d’état des réseaux secondaires : « ce qui m’anime depuis le début, c’est de rendre service. Son intérêt pour l’eau a été une des raisons qui l’ont incitée à travailler dans le monde municipal. Elle se rappelle que durant un cours d’hydraulique des réseaux, un professeur avait mentionnée que la consommation moyenne d’un québécois était de 800 litres par jour. Cette donnée l’a interpellée : « venant d’un pays ou la consommation moyenne est de 50 à 60 litres par jour, je voulais connaitre les raisons »
Le désir d’acquérir une indépendance financière et intellectuelle a été la plus grande source de motivation pour la jeune ingénieure.
Au Sénégal et plus particulièrement à Tambacounda, « ma mère a du abandonné l’école très tôt pour se marier, elle qui rêvait de devenir ingénieure ou scientifique. J‘ ai voulu montrer que même en étant femme, j’étais capable de faire un métier d’homme » quand elle travaillait au chantier, elle était la seule femme pour diriger une équipe de 50 à 60 personnes plus âgées : « je n’avais pas droit à l’erreur. Les relations étaient très tendues. j ‘étais plus jeune et jetais une femme .c’était très dur au début, mais j’y ai cru et j’y suis arrivée »
Au Québec, elle a vu toute une différence à ce propos et c’est une des raisons qui l’ont décidé a resté .son cheminement scolaire et professionnel, elle l’a fait aussi pour sa mère, cette brave femme qu’elle aime tant : « pour cette raison, quand j’ai gradué en 2017, j’ai voulu qu’elle soit présente a la remise de diplôme que je lui ai dédié, d’ailleurs »
Oumou Khairy Sy Sow est non seulement une référence pour cette nouvelle génération mais surtout une fierté pour tout Tambacoundois.
Un exemple pour la nouvelle génération tambacoundoise et bonne continuation
Chapeau 🎩
Toutes mes félicitations sister. Une personne très humble et discrète. J’ai eu la chance de partager avec elle le même jury au BFEM au collège TSA. elle était la première du centre. Bonne continuation
Machallah Oumou et félicitation qu Allah vieille sur toi
Machallah ma nièce tu as été tjrs une battante sakaw sakanam lAF thiate no est fier de toi