La première chanteuse de musique moderne au Sénégal qui  figure parmi les rares chanteurs sénégalais qui ont obtenu un disque d’or ce retire de la scène musical.

C’est sur sa page Facebook officielle que la diva sénégalaise a passé l’annonce, avant d’orienter ses fans vers une vidéo publiée sur YouTube, où elle donne les raisons de sa surprenante décision :

Issue d’une famille dite Gawlo , griot en pulaar,  Coumba hérite de sa mère Fatou Kiné Mbaye une voix particulière et remarquée dès l’âge de 7 ans.

À 14 ans, elle gagne le concours « Voix d’or du Sénégal » au Centre Culturel Blaise Senghor avec une chanson intitulée Soweto écrite par son père en hommage à Nelson Mandela et véritable cri contre l’apartheid.

Ainsi à  20 ans elle est découverte et produite par le producteur sénégalais Ibrahima Sylla. En 1995 son premier album sort sous le label Syllart.

L’album éponyme avec aux arrangements Manu Lima et certains morceaux composé par Thione Seck, et aux percussions Thio Mbaye. Cet album va la faire découvre au public sénégalais et la propulser parmi les valeurs sures de la musique sénégalaise. Coumba Gawlo produit ensuite quatre albums qui la feront connaître dans son pays tout en continuant ses études. En 1997 Son album Amine avec la chanson Bine Bine   rend hommage à la sensualité de la femme sénégalaise qui sait séduire sans vulgarité et fait un carton.

La consécration viendra avec l’album Yo Male enregistré avec Patrick Bruel.

La star devient ainsi l’une des chanteuses les plus suivi de sa génération. Ainsi sa retraite de la scène musical rendra orphelin  bon nombres de ces fans .A travers une vidéo elle explique les raisons  « Chers amis, chers fans, vous qui me regardez à travers le Sénégal, en Afrique et dans le monde, c’est avec beaucoup de tristesse que je viens vous annoncer mon retrait, pour un moment, de la scène musicale, dû à des problèmes de santé ».

La star sénégalaise ne s’est pas arrêtée là ; dans la suite de la vidéo, enregistrée en wolof  et en français, elle fournit encore plus de détails sur la situation : « Je me retire de la scène musicale pour un moment, puisque je suis dans l’impossibilité de chanter et même de parler. Il y a quelques mois, j’ai été opérée pour une occlusion intestinale, qui a mené à une amputation d’une partie de mes intestins. J’ai donc été intubée et le dispositif qu’on m’a mis a créé des dommages au niveau de mes cordes vocales, m’empêchant de chanter ».

Mais Coumba Gawlo promet de rester en contact avec son public, notamment dans le cadre de ses autres actions : la lutte contre la violence faite aux femmes, l’éducation des enfants et le respect scrupuleux des droits de l’homme. Son engagement a débuté à son intégration  dans la foulée le club des Enfoirés et chante pour les pauvres.

Son engagement pour la cause des enfants,  des femmes, des démunis, ne date pas d’aujourd’hui car sa  la conduit à être nommée « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD3 elle est allée avec le PNUD faire une sensibilisation avec sa musique et sa bonne volonté jusqu’à Bouaké, la ville où il y a eu les affrontements entre rebelles et force gouvernementale en Côte d’Ivoire pour y jouer sa part a marge de l’instauration de la paix définitivement entre le Nord et le Sud.

Sur proposition de la chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo, un concert baptisé Africa for Haïti s’est tenue   le 6 mars au stade Léopold Sédar Senghor.

Cette manifestation verra la participation de nombreux chanteurs africains : Youssou Ndour, Oumou Sangaré, Wasis Diop, Sékouba Bambino, Lokua Kanza, Papa Wemba, Alpha Blondy, Omar Pène, Baba Maal, Aïcha Koné, Idrissa Diop, Ismaël Lo et bien d’autres.

Déplorant le peu d’actions provenant du continent africain en direction du «peuple haïtien meurtri», l’ambassadrice de l’Unicef a estimé que ce projet est «un symbole pour montrer combien, malgré nos maigres ressources et moyens en Afrique, nous sommes capables d’être solidaires et d’apporter notre contribution à la reconstruction d’Haïti».

Les artistes africains invités ont enregistré une chanson commune écrite par Lokua Kanza à la demande de Coumba Gawlo.

Avec les 21 albums de sa vaste discographie, celle que l’on appelle la « diva à la voix d’or » est certainement une des plus grandes fiertés de la chanson sénégalaise.

Pour dire au revoir à son public sans doute, elle avait publié sur sa chaîne YouTube, il y a 2 semaines, la vidéo de « Borom Ndam » extrait de son album Terrou Waar (2018), qui célèbre la diversité culturelle du pays de la Teranga.

Elle entend rester disponible sur les médias sociaux, sur Facebook, Instagram, Twitter et YouTube notamment.

Weli info souhaite un prompt rétablissement à la diva COUMBA GAWLO SECK.