La visite officielle du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, au Sénégal a remis au-devant de la scène la contribution de la diaspora sénégalaise dans l’économie nationale. D’après le Bureau d’information gouvernementale (Big), les Sénégalais vivant en Espagne, contribuent à hauteur de 302 millions Usd, soit 166 100 000 000 francs Cfa.

Avec ce montant, souligne le profil national de la migration dressé par l’Agence nationale de statistique et de la démographie (Ansd), la communauté sénégalaise d’Espagne figure à la troisième place derrière celle de la France, 647 millions USD en 2017, soit 355 850 000 000 francs Cfa, et de l’Italie, 425 millions USD, soit 233 750 000 000 francs Cfa.

Les dessous économiques de la visite du PM espagnol

Plusieurs sujets seront abordés au cours de cette visite officielle de Pédro Sanchez au Sénégal. Il s’agit, entre autres, du renforcement de la coopération bilatérale entre l’Espagne et le Sénégal, la relance économique. Selon le Big, la coopération entre les deux pays sur la période 2019-2023 prévoit près de 84 milliards de francs Cfa contre 33 sur la séquence 2014-2017. «Pour la période 2019-2023, l’Espagne a prévu d’augmenter significativement sa contribution au Sénégal en atteignant 128 millions d’euros. Cela représente une augmentation de 125 % par rapport à la période antérieure. Il est prévu de maintenir la contribution en dons autour de 60 millions d’euros», informe le journal WalfQuotidien qui cite un communiqué gouvernemental.

D’après le document, cette augmentation «conséquente» de l’appui au développement reflète bien le dynamisme et la diversité de la coopération entre les deux pays. Laquelle augmentation, soutient le communiqué de la Big, s’explique également par l’intérêt manifesté par l’Espagne d’apporter son soutien au Sénégal dans la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent. Ces investissements vont servir à l’appui au développement productif agricole, au processus de décentralisation et au renforcement de la résilience des populations les plus vulnérables à travers la sécurité alimentaire, la santé, l’eau potable et l’assainissement.

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